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À la croisée des chemins

Par Sarah Lussier – le dans Bien-être, Où partir, Santé, Voyage
Arriver au stade de la vie où on est à la croisée des chemins. Arriver à une période où on n'a plus notre place nulle part. Arriver à un moment de la vie où on perd tous nos repères. Déraciné, perdu, désorienté. Essayer de devenir son propre phare. C’est ce que j’ai choisi et voici comment : les voyages.

La fatalité se présente par un choix ultime : poursuivre sur la même route ou oser créer un nouveau chemin. Il n’y a pas de choix meilleur que l’autre, comme il n’y a pas de recette magique. Pour ma part, j’ai choisi la deuxième option.

texteSarah Lussier

Rester ou partir?

Rester est le choix facile. C’est la sécurité. C’est plus facile de prédire le portrait dans son ensemble. Mais partir, c’est le choix le plus difficile, c’est se livrer à l’inconnu. Rester est souvent un choix de confort, de sécurité, de facilité ou même de paresse, que nous prenons trop souvent pour mille et une raisons. L’être humain est paresseux de nature et cherche naturellement la facilité. Rester dans sa zone de confort est donc une option rapide et simple. Au contraire, partir au loin est un choix qui implique des risques, des aventures, des folies. On choisit rarement cette option, car cela nécessite de nous extirper radicalement de notre zone de confort. Pourtant, on a souvent le désir de partir, d’oser une nouvelle voie. Malheureusement, peu de personnes décident de faire ce choix pour en faire leur nouvelle réalité.

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J’ai décidé de partir!

Pour ma part, je devais voyager, partir au loin. Toute seule. Avec un sac à dos seulement. Pour un temps indéterminé. Pas de date de retour, un minimum de contraintes. Je voulais me parachuter au-dessus de l’inconnu, de l’imprévu, dans le néant, pour confronter une bonne fois pour toutes mes peurs, mes craintes, mes inquiétudes, mes insécurités, mes croyances, mes barrières et les limites que je m’étais imposées. Mais surtout, je voulais apprendre à me découvrir. Ce voyage m’obligerait à vivre le moment présent. Je désirais plus que tout me réinventer et recréer ma vie avec une nouvelle palette de couleurs. Je souhaitais vivre chaque moment de ma vie dans l’état d’émerveillement et je voulais être capable d’accueillir toutes les surprises que la vie allait m’offrir. Me retrouver seule et tout recommencer à zéro. Pour moi, c’était un projet audacieux que je n’avais jamais eu le courage de faire auparavant. Même si à certains moments, j’ai tremblé de peur, je devais le faire… le grand saut.

Affronter le changement

Pendant longtemps, je n’ai pas compris à quel point c’était crucial et vital pour moi de devoir tout quitter. Je devais affronter mon chaos intérieur. Se réinventer et recréer sa vie impliquent une rééducation complète de qui on est, c’est un parcours exigeant et loin d’être une solution facile.

Le voyage consiste principalement à affronter le changement. Pour moi, c’était ma solution.

Tout quitter demande une force intérieure immense. Ce choix exige une grande volonté et une puissante détermination. C’est une promesse faite à soi-même qu’on doit respecter. Quitter, dans ce cas, c’est courageux, parce que le courage, c’est quand on a le choix d’affronter les obstacles et les difficultés, ou non, mais qu’on décide quand même d’y faire face pour devenir plus fort.

Pour le meilleur et pour le pire

Le voyage était pour moi la chance de me donner le droit de faire quelque chose pour moi sans l’avis ou l’influence des autres, une fois, dans ma vie. Je désirais profondément faire quelque chose, à contre-courant s’il le fallait, pour reprendre mon pouvoir entre mes mains. Prendre la responsabilité totale. L’assumer complètement. Pour le meilleur et pour le pire.

Je comprends pourquoi la majorité des gens ne font pas ce choix, car c’est très difficile, même s’il parait attrayant au premier regard comme solution. Le prix à payer peut être grand. Il faut être prêt à tout… oui, oui, à tout. Et vouloir vraiment accomplir ce voyage… cette nouvelle vie.

Malgré tous les obstacles rencontrés, je me suis résiliée, car je désirais plus que tout faire ce périple qui était le mien. Dans ces moments d’adversité, j’ai constaté à quel point ma motivation était puissante. Tout cela a fait une grande différence. J’ai décidé de prendre l’adversité comme un défi et non comme un ennemi. J’avais deux choix : pleurer sur mon sort ou foncer. Être pessimiste ou optimiste. Rire ou pleurer. J’ai décidé de foncer, d’avoir une attitude optimiste et de rire le plus souvent possible.

Je pouvais choisir de me faire dominer par mon chaos intérieur ou l’apprivoiser pour le comprendre afin de le maîtriser. Faire semblant que cet état intérieur n’existe pas en moi ou travailler avec pour le transmuter en positif. Considérer ce chaos comme un ennemi ou plutôt comme un allié. J’ai décidé de choisir de transformer tout cela en positif parce que la vie devrait et est, au fond, que du bonheur!

bonheurweheartit.com

Si vous n’aimez pas la vie que vous avez, pourquoi ne pas OSER vivre autrement…MAINTENANT? GO!

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