Et si je te disais non?
En réalité, qu’est que j’en ai à faire de ce que les autres vont penser! C’est certain que je veux préserver ma crédibilité au travail, la qualité de mes amitiés et mes relations, mais aussi ma santé mentale. Ce qui implique de dire non à des heures supplémentaires lorsque je suis débordée et parfois non à un verre avec un ami lorsque je n’ai pas envie. Cela n’enlève en rien la valeur que portent ces gens dans mon cœur, cela veut simplement dire que je prends d’abord soin de moi. Dans le cas contraire, je n’arriverai même pas à être là pour les autres! Dire non, c’est bon pour la santé et c’est nécessaire. C’est simple vous me direz, mais trop souvent on s’invente des excuses bidons afin de se justifier. Alors, comment arrive-t-on à l’exprimer sans se sentir mal?
Respectez-vous
On vous demande d’effectuer une tâche supplémentaire, mais vous sentez l’angoisse et la frustration s’installer, car vous savez que vous allez manquer de temps. Écoutez ces sentiments, ils vous mèneront vers la bonne décision. Refusez si vous avez l’impression d’aller contre votre volonté ou que vous n’y arriverez pas. Mettez de l’avant vos priorités et respectez vos propres limites.
Arrêtez de vous justifier
«Désolé, j’accepterais, mais je travaille tôt demain matin et mon chat a attrapé une otite.» Qui n’a jamais utilisé ses animaux de compagnie pour refuser une invitation? Par peur de blesser les autres, nous avons tendance à nous justifier, comme si nous n’étions pas convaincus de la légitimité de notre refus, alors que nous sommes tout à fait en droit de dire non! Arrêtez de tourner autour du pot, les autres apprécieront votre honnêteté.
Exprimez-vous de façon claire
Si la personne insiste, faites-lui comprendre comment cela vous fait sentir. Ne dites pas de «oui, mais…», soyez clair et définitif avec votre décision. Aussi, ce n’est pas la peine d’être bête ou agressif, dites-le avec un ton et une forme adaptée pour adoucir le refus.
Prenez le temps de réfléchir
Parfois, sous la pression, nous acceptons des offres que nous regrettons par la suite, parce que nous ne savions pas comment dire non ou parce que nous n’avions pas pensé à toutes les conséquences. Si vous le pouvez et que vous en ressentez le besoin, prenez un temps de réflexion.
Sachez quand l’utiliser
Rien ne sert d’abuser du non, le but n’est pas de tout refuser. Différenciez les situations où vous pouvez le dire et celles où il serait déplacé de le faire. Lorsque des imprévus arrivent et que les gens ont besoin de votre aide, même si cela ne vous tente pas forcément, il peut être bien d’accepter et de rendre service. Il faut aussi savoir se mettre à la place des autres en temps et lieu!
Il ne s’agit pas de dire systématiquement non, parfois il peut être facile de déléguer une tâche ou de trouver un compromis. L’important c’est que vous n’ayez pas peur de vous affirmer dans tout ce que vous faites. Dites OUI haut et fort à tout ce qui vous réjouit!