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Tout laisser derrière pour recommencer

Par Audrey Chabot – le dans Bien-être
Il y a 365 jours, j’ai fait un 180 degrés avec ma vie. J’ai laissé mon chum après plus de 4 ans de relation. J’ai paqueté mes p’tits et je suis retournée chez mes parents le temps de me revirer de bord. Cinq semaines, une pancarte de maison à vendre plus tard et beaucoup d’explications à mon entourage qui n’a rien vu venir, j’emménageais dans mon appart en plein cœur de la ville. Moi qui avais passé les 25 dernières années (i.e. toute ma vie) dans une maison en campagne : allô le changement de cap.

Je suis loin d’être la première personne qui vit ce genre de bouleversement. Pour certains, le changement se passe du jour au lendemain. Pour d’autres, ça se traduit par un espèce de mal-être dont l’origine est floue.

Mais au final, toutes ces belles personnes sont prises avec la même chose : une grosse remise en question. Le choix de carrière. Est-ce que j’ai vraiment étudié dans le bon domaine? Les projets de vie. Est-ce que je veux vraiment avoir des enfants? Les relations de couple, d’amitié, de travail. Est-ce que ces personnes m’apportent quelque chose de positif? Et cette fameuse question que j’ai dû me poser chaque jour depuis un an : Mais je suis qui, moi?

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365 jours plus tard, je n’ai toujours pas la réponse. Pour être bien honnête, je crois que je ne l’aurai jamais non plus. Et je pense bien que je vais passer ma vie à me la poser. Autant cette réponse-là m’aurait effrayée il y a à peine un an, aujourd’hui elle me remplit d’espoir face à l’avenir. Ces 365 derniers jours, j’ai justement appris, petit à petit, à ne pas (trop) m’en faire avec cette grosse question. Ces 365 jours m’ont appris à laisser aller un peu plus et contrôler un peu (beaucoup) moins.

Il y a un an, j’aurais été capable de te dire où j’allais être le 23 juillet 2065 (j’exagère à peine) tellement le beau petit chemin de ma vie était planifié au quart de tour. La belle ligne études-vie-de-couple-maison-mariage-famille était très bien amorcée. Mais à mi-chemin, j’ai senti que cette vie n’était pas pour moi. Du moins pas tout de suite. Alors, j’ai fermé les yeux, j’ai fait je ne sais combien de tours sur moi-même et je suis partie dans une autre direction. Laquelle? Aucune idée. Mais ce que je sais, c’est que peu importe la direction que je décide de prendre, c’est mon choix à moi (ou presque). Et comme j’ai choisi de prendre le bonheur par la main, ben il me suit partout, peu importe la direction.

Maintenant, je n’ai aucune certitude d’où je serai la semaine prochaine. Pis le pire là-dedans, c’est que j’aime ça. Ces 365 jours m’ont permis de découvrir une nouvelle facette de moi-même. Une version de moi qui essaie tant bien que mal d’équilibrer sa vie au jour le jour avec les projets que j’ai pour l’avenir, sans trop m’attarder au passé.

C’est bien beau toutes ces belles théories, mais 365 jours plus tard, il y a  une chose qui me fait encore peur. C’est de revenir en arrière. J’ai peur de retourner à la case départ.

La peur que ces 365 jours de remise en question, de doutes, de tristesse, de colère et de déception n’aient, au final, servi à rien. La peur de revenir en arrière et de retourner dans le chemin que je connais. De retourner dans ma zone de confort.

Pourquoi j’ai peur d’y retourner? Parce que dans ma zone de confort, mes yeux sont ouverts, mais ils ne brillent pas. Ils voient, mais ils ne s’émerveillent pas. Parce que dans ma zone de confort, j’utilise mon potentiel, mais je ne l’exploite pas. Parce que dans ma zone de confort, j’ai plus l’impression d’exister que de vivre.

Ce nouveau chemin que j’ai décidé d’emprunter, je l’aime. Ce chemin-là est coté double losange noir parce qu’il est bouetteux pis ben à-pic par bouts, tellement qu’il donne le goût de s’asseoir sur l’une de ces grosses roches et de chigner jusqu’à ce que le soleil se couche. Sauf que les paysages qu’il offre sont pas mal plus saisissants. Pis la satisfaction que j’éprouve le soir en me couchant compense largement les efforts de la journée.

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Alors, mon bilan un an plus tard? C’est que je suis bien. J’ai des hauts, j’ai des bas. Comme tout le monde. Mais l’important c’est que je suis bien avec moi-même. J’ai appris, j’apprends encore et j’apprendrai toujours à m’écouter. À écouter cette petite bizarre bibitte qu’on appelle l’instinct, le feeling. Parce que durant la dernière année, j’ai compris que cette voix-là, elle existe pas pour rien.

Comme le dit si bien Blaise Pascal : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point ».

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