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J’arrive en retard partout sauf une fois au Zoofest

Par Ève Landry – le dans Divertissement
L'été, j'suis dans l'jus. Je dis ça pour le fun, c'est vraiment une expression désagréable. « Être dans le jus », voyons donc, c'est pas propre. Je pourrais juste dire : « je suis occupée » ou bien « je travaille beaucoup » mais non, je pense que l'image de moi qui me noie dans du jus de pêche est plus prêt de ma réalité. Je dépasse mon quarante heures semaine de beaucoup, mais comme, dans la vie, l'humour, j'aime ça, quand on m'a demandé de couvrir le Zoofest, j'ai répondu quelque chose comme : « HAN. OUAIS. NICE. THAT'S WHAT'S UP. GROSSE VIE. »

Fait que, je dors encore moins. Je suis encore plus dans le jus. Je pense que je vais me partir une business de breuvage au mois d’août. Le vite fait ou quelque chose de même.

Bref.

Mes quelques journées de congé, éparpillées entre des quarts de travail absurdement longs, je me suis engagée à les passer dans des salles avec air climatisée pour encourager la relève de l’humour. J’ai l’air de pas tripper, mais non, non, je trippe.

Sauf que ça mal parti. Je voulais voir Mean GirlsBEAUCOUP. Ça, c’est le show à Coco Béliveau – une fille que j’ai vue une fois, dans une soirée douteuse aux Pas Sages. Était drôle – pis une coupe d’autres girls à l’humour décalé. J’étais prête à m’asseoir dans une salle du Monument National et être fière de voir des filles sur scène.

Dans la vie, y’a les gens qui l’ont pis y’a moi. Moi, je l’ai pas. Moi, je suis tellement dans le jus (ark, faut que j’arrête d’écrire ça) que j’avais oublié c’était quoi le feeling d’une journée de congé pis l’appel du rien-faire-à-part-des-siestes-back-à-back. Je vis encore dans mes boîtes du premier juillet pis j’ai pas ouvert mon agenda depuis un mois – pas besoin, je le sais que je travaille. Fait que, je suis passée tout droit.

J’étais déçue. En maudit.

Si quelqu’un l’a vu, le show, pouvez-vous m’appeler pis me compter toutes les jokes au téléphone? Ou ben, dire à Coco que j’aimerais qu’elle vienne me faire une supplémentaire dans mon salon? Please. Ou m’acheter un billet pour le 14, le 17, le 20 ou le 21 juillet? Ce serait gentil gentil gentil.

Ça mal parti. Mais bon, pas le temps de me morfondre. Je ferai ça au mois d’août.

Bref, je me suis levée le lendemain. Ça, c’est le 12 juillet. Je me suis dit : « aujourd’hui, je passe à côté de rien, sauf le sommeil. » Fait que, j’ai fait ma journée pis je suis partie à la course, les cheveux défaits, parce que j’étais en retard pour le spectacle de Fred Dubé.

Je l’ai-tu dit? Que dans la vie, je l’ai pas ? Anyways.

Je suis arrivée avec le cœur qui me débattait un peu, je cours pas souvent. J’étais contente, j’étais arrivée à temps. J’avais hâte. Déjà – je suis peut-être juste un public facile – mais avec un titre comme Catapulte à marde, moi, tu me gagnes.

Je m’assois. La lumière se ferme. Oui, j’étais tight.

S’en suivent, un 60 minutes d’humour politico-social-démocratique-name-dropping, de pentes fatales et autres sophismes brillamment exécutés et de délicats jeux visuels entre Fred et son tabouret. J’avais développé un petit kick sur Fred après la publication d’un article sur le site de Radio-Canada où il critiquait « l’hypocrisie des humoristes » lors du récent Gala des Oliviers. Sujet qu’il approfondit d’ailleurs dans son one-man-show.

Je ris pas souvent. Par là, je cherche à te dire que je ris rarement à voix haute, pas que ma vie est un trou noir à plaisir. Sauf que, pendant ce 60 minutes-là, ma rate s’est lâchée lousse (pas tout le temps, des fois, c’est moins drôle aussi).

Catapulte à marde, c’est un bouillonnement d’humour intelligent, quelque peu révolté et attachant (insérez ici l’une des faces de Fred imitant un bébé chat qui a fait quelque chose de mal). C’est aussi l’occasion de savourer ma nouvelle expression préférée : « vous êtes donc ben cornichons. »

Comme dans : « vous seriez donc ben cornichons de ne pas y aller. »

Fred Dubé, Catapulte à marde – Du 20 au 23 juillet, 19h00 au Studio Hydro-Québec du Monument National

Coco Béliveau et ses chix, Les Mean Girls – Les 17 et 20-21 juillet, 22h30 au Cabaret du 4e du Monument National

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