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Je suis sortie toute seule

Par Émilie Lalonde – le dans Bien-être, Divertissement
Il y a quelque temps, j’ai passé une mauvaise semaine. Il faut savoir que le chocolat me passionne. De temps à autre, je cache des pépites dans mes poches pour me consoler. Mais cette fois-là, j’avais besoin d’un dessert beaucoup plus décadent. Je me suis rendue au restaurant. Toute seule.

La femme à la porte m’a souri.

– Ça va être pour combien de personnes?
– Hum… Juste moi, juste moi toute seule!

J’étais un peu gênée de ma réponse au début, mais après je me suis dit que ça ne changeait rien. J’ai finalement dévoré ma gaufre aux mille étages de fruits, pleine de crème fouettée et de chocolat en me sentant tellement indépendante, tellement forte. J’ai aimé ça. Même si ça peut paraître anodin.

J’étais censée assister à un spectacle quelques semaines plus tard, mais je n’avais pas encore trouvé quelqu’un pour m’accompagner. En prenant une grande gorgée de lait, je me suis convaincue de m’y rendre seule. Pourquoi pas? J’avais vraiment envie de participer à cet événement, je n’avais besoin de personne d’autre que moi non?

Le soir du concert, j’ai pris soin de mettre les vêtements que j’avais choisis d’avance (oui, je fais toujours ça). Je me suis vue dans le miroir: confiante et belle sont les mots qui me sont venus en tête. Wow, j’allais vraiment passer un moment parfait!

Puis, le stress m’a frappée en plein dans le ventre.

J’étais pratiquement certaine de croiser des gens que je connaissais. Et s’ils croyaient que je n’avais pas d’amis? Et si je n’avais rien à leur dire? Et si les personnes dans la salle posaient sur moi un regard de pitié? Et si…

J’ai respiré un grand coup. J’ai commencé à écrire sur Facebook à mon entourage pour savoir si quelqu’un voulait m’accompagner. Je n’assumais plus ma décision de fille forte. Rien à faire, un souper de famille ou le travail remplissait déjà cette case horaire des agendas.

Bon. Je n’avais plus le choix. J’allais rester à mon appartement toute la soirée. Voilà!

NON. J’aimais beaucoup ces artistes. J’admirais leur fougue et leur mélodie. Leur musique jouait toujours dans mes écouteurs.

Je me suis obligée à me vider la tête et à prendre l’autobus.

Une fois arrivée à la salle, j’ai effectivement croisé des visages familiers. Je les ai salués, et intérieurement, je me suis félicitée, parce que je l’avais fait de manière naturelle. Une petite victoire!

Puis, j’ai aperçu l’amie d’un ami avec laquelle je n’avais pas souvent eu la chance de discuter. Elle a été fantastique. Nous sommes restées ensemble, mais lorsqu’une chanson que j’aimais envahissait la pièce, je ne me sentais pas coupable de la quitter quelques instants pour m’approcher de la scène. Je n’étais pas gênée non plus de danser et de prendre tout l’espace nécessaire à mes mouvements frénétiques.

J’étais heureuse. Un moment aussi simple m’a remplie de joie, parce que j’avais combattu la vilaine angoisse qui se loge parfois dans ma tête. Celle qui fait en sorte que je vois trop souvent la réalité de façon embrouillée.

Ce soir-là, les images étaient claires et la musique était bonne.

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