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La quête perpétuelle du bonheur professionnel

Par Aya Ammari – le dans Bien-être
La génération Y, les digital natives ou les millenials sont probablement des termes que vous avez déjà entendus puisque nous sommes en plein dedans. Nous avons entre 20 et 30 ans, étudiants, jeune diplômés ou déjà sur le marché du travail.

Pour la plupart d’entre nous, on nous décrirait comme étant créatifs, avides de nouvelles aventures et de nouvelles technologies, hyper connectés, curieux, mais surtout en quête de sens et de bonheur au travail. Plusieurs d’entre nous sont d’ailleurs insatisfaits de leur vie professionnelle.

Don’t grow up, it’s a trap?

Je me reconnais très bien dans ces termes et surtout dans l’insatisfaction de ma vie professionnelle. Sortie du lycée, j’ai fait des études classiques dans le commerce et continué un master à l’école de commerce parce que je pensais que c’était ça ma voie. À l’époque, je ne me posais pas beaucoup de questions, j’avais simplement envie de réussir. Alors, j’ai foncé et honnêtement je me suis éclatée. Cinq années ont filé, cinq années de rires, de rencontres, de révisions, d’amour, de pleurs et de voyages à l’autre bout du monde. Des voyages qui m’ont changé et où j’ai pris le temps de me poser les bonnes questions. Ce qui est rare quand on fait des études, car on enchaîne les sessions et examens. On est pris dans une spirale de compétitions et de résultats qui nous permettent de penser uniquement en terme de chiffres et de cotes Z.

Toutes ces années d’études ont été synonymes de rêves. Je rêvais d’un superbe job où je pourrais voyager et être émerveillée. Je me disais que je devais passer par cette phase de galère pour enfin avoir mieux. Et j’attendais avec impatience de terminer mes études. Alors, pourquoi ne suis-je pas heureuse et épanouie à l’idée de travailler?

J’ai fini mes études et je n’ai pas trouvé la réponse à toutes mes questions. J’ai envie de plus. Pour moi, le travail est un moyen de s’accomplir, de faire des choses qui me plaisent vraiment parce que j’ai consacré tellement de temps et d’argent à mes études qu’il m’est impossible de me résigner à juste me lever pour travailler. Ce n’est pourtant pas si compliqué, je veux être heureuse en travaillant.

À la recherche d’un sens

Il est arrivé ce moment où je me suis demandé si mes études et mon futur métier avaient du sens et si j’étais réellement utile? D’ailleurs, avec l’accès à l’information que nous avons, nous sommes de plus en plus ouverts au monde qui nous entoure, sensibles aux enjeux de notre société et de notre planète.

Nous sommes, pour la plupart, une génération qui voyage beaucoup. Nous avons donc l’opportunité de voir tellement de choses différentes ailleurs qui nous permettent de comprendre qu’il reste encore beaucoup de choses à faire dans le monde pour que la société aille mieux. Il y a chez nous, les jeunes, une volonté d’engagement qui est très importante. Nous souhaitons travailler de plus en plus pour l’intérêt général, car nous voulons être fiers de ce que nous accomplissons.

Le salaire n’est plus une priorité

Bien sûr qu’il reste important d’avoir un salaire décent me permettant de vivre comme je le souhaiterais. Mais, avant tout, je souhaite créer des relations de confiance et enrichissantes, faire des choses intéressantes et ne pas me lever simplement pour un salaire. La différence, c’est que les choses matérielles ne sont pas mon seul lead motiv. Pour la plupart d’entre nous, nous sommes une génération de l’être et non de l’avoir. Aujourd’hui, la notoriété d’une entreprise n’est pas ce qui nous attire. Ses valeurs et son mode de gestion nous incitent davantage à postuler.

Nous sommes des aventuriers

S’envoler à l’autre bout du monde, sauter en parachute, vivre dans une maison en plein de milieu de la forêt, ça ne nous fait pas peur. Au contraire, ça nous stimule. Nous voulons que notre quotidien ne soit pas routinier, car il nous arrive de nous lasser très facilement. Nous voulons multiplier les expériences dans le plus grand nombre d’entreprises possible afin de rencontrer le plus de monde possible, de gagner en compétences et en savoirs. La sécurité de l’emploi, je n’en veux pas. Moi, je veux un emploi dont je suis fière et qui me corresponde vraiment.

Alors, je fais quoi maintenant?

Récemment, j’ai lu un article qui expliquait que dans la vie, il était presque impossible de n’avoir qu’un seul métier, car les humains changent de vie, d’idées et de perceptions. L’article racontait le parcours d’ingénieurs qui deviennent boulangers, de comédiens qui deviennent pilotes et même d’avocats qui deviennent des activistes. Et ça m’a fait du bien de voir que les parcours «atypiques» font partie de notre quotidien. Que finalement c’était surement normal d’avoir fini mes études, mais de me demander encore ce que je voulais faire de ma vie? Peut-être que je suis arrivée à un stade où il est temps pour moi de faire autre chose.

Prendre le temps

Pourquoi? Pour voir d’autres choses, faire d’autres choses, pour parler à ces personnes qui te font rêver et surtout prendre le temps de te poser les bonnes questions.

J’ai aussi compris que je n’étais pas obligée d’être dans le moule que la société m’impose, que ce n’est pas grave de terminer ses études et de ne pas avoir encore trouvé sa voie. Parce que finalement, je ne suis plus la même personne qu’il y a cinq ans, je n’ai plus la même vie et j’ai mûri. Et finalement, je me sens presque chanceuse de me poser ces questions, de prendre le risque de dire non à la «facilité» et de prendre ce temps pour moi.

Réaliser ses rêves et suivre son propre chemin

Il n’y a pas de meilleure job ou de meilleure carrière, il y a seulement ce que toi tu veux et ce qui te fait rêver! Dessine ton proche chemin, ta propre voie et le plus important dans tout ça, ne fais que ce tu as décidé et pas ce qu’on a décidé pour toi! Beaucoup de personnes s’interdisent des métiers parce qu’ils ne sont prisés par notre société.

J’ai finalement accepté d’être «perdue» et de chercher ma voie. Et si cela veut dire, reprendre mes études pour faire quelque chose qui me correspond beaucoup plus, je le ferai. Si c’est de participer à des ateliers pour comprendre ce que je veux vraiment, je le ferai.

Ce qui m’a aidé à le comprendre, c’est que je ne suis pas la seule. La réalité, c’est que tout le monde n’est pas forcément satisfait par la réussite telle qu’elle est présentée par la société. Un poste prestigieux dans une entreprise et un bon salaire font le bonheur de certains, mais pas de tous.

Le travail régit nos vies: l’heure à laquelle nous nous levons, l’heure à laquelle nous rentrons chez nous, les moments où il nous est possible de partir en vacances, de profiter de notre famille et de nos amis. Tous les autres moments que nous avons, qui sont des petits restes, doivent se contenter de ce que le travail pourra nous donner. Et c’est là que certaines personnes se rendent compte qu’elles travaillent au lieu de vivre et elles attendent de finir de travailler pour enfin profiter. Mais si je me souviens bien, après le travail vient la retraite. C’est donc ça le travail? Travailler pendant 40 ans en espérant que notre retraite arrive au plus vite pour commencer à vivre.

Et c’est là que j’ai encore plus pris conscience que je ne voulais pas vivre ça. Je veux vivre ma vie à fond, je veux sourire tous les jours, rire à ne plus pouvoir m’arrêter et voir des choses aussi magnifiques les unes que les autres. Je ne veux rien attendre pour commencer à vivre, j’ai la chance d’être en vie, alors je me dois d’en profiter!

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