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Prendre sa vie en main, un pas à la fois

Par Annick Gendron – le dans Bien-être
Dans le milieu de la mise en forme, nous voulons inévitablement être le plus efficace possible. «Quel entraînement me fera brûler le plus de calories?», «Lequel me donnera le plus rapidement un ventre plat?». Une question fréquemment posée aux kinésiologues est l’efficacité de la course à pied versus la marche. «Est-ce que marcher plus longtemps est l’équivalent d’une course de plus petite durée?», «Lequel engendre la plus grande dépense énergétique?».

Voici donc un petit guide pour éclairer votre choix d’activité.

 

La marche

Cette activité est nettement sous-estimée! Nous la jugeons souvent trop facile et la croyons peu efficace, mais nous avons tout faux. Selon le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail, la marche a de réels bienfaits sur la santé:

– Réduire le risque de maladies du cœur et d’accident vasculaire cérébral;

– Baisser la tension artérielle;

– Diminuer le taux de cholestérol sanguin;

– Augmenter la densité osseuse;

– Atténuer les conséquences de l’arthrose;

– Soulager les maux de dos;

– Améliorer la condition physique;

– Améliorer le contrôle du poids;

– Améliorer la santé mentale;

Étant une activité à faible impact, le risque de blessures est très faible.  Avec la marche, il est facile de joindre l’utile à l’agréable en profitant du côté social possible ou en se servant de ce moyen de locomotion pour se déplacer d’un point «A» à un point «B».

La course

Souvent de plus grande intensité que la marche, la course apporte généralement les mêmes effets bénéfiques que la marche. Toutefois, son plus grand niveau de difficulté ainsi que les importants impacts au sol occasionnent un plus grand risque de blessures. L’aspect technique de cette activité la rend beaucoup plus complexe que la marche qui est une activité très naturelle pour l’humain. C’est d’autant plus l’effet de projection d’un pied à l’autre qui rend l’activité beaucoup plus exigeante. En effet, la course engendre une petite phase de suspension (aucun contact au sol) qui est absente à la marche (toujours au moins un pied en contact avec le sol).

Le dilemme

Si ton objectif prioritaire est l’amélioration significative de ta condition cardiovasculaire:

À la base, il faut se rappeler que pour continuellement améliorer sa condition cardiovasculaire, il est nécessaire d’augmenter progressivement l’exigence des entraînements. En bref, que nous fassions de la marche ou de la course, il faut à un certain point «traumatiser» le corps en lui imposant une surcharge (augmenter la vitesse ou la distance) afin qu’il y ait adaptation puis amélioration. Pour cet objectif, il est donc préférable d’opter pour la course puisque celle-ci fait travailler le système à une plus grande intensité et donc à  des fréquences cardiaques plus élevées.

Si ton objectif prioritaire est de brûler plus de calories:

Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte: la vitesse, la distance et la durée.

Pour une même distance, si la vitesse de la course est plus élevée que celle de la marche et que la durée de la course est donc plus courte que celle de la marche, la dépense calorique est plus grande à la course.  Eh oui, même si la durée est plus petite, à distance égale, la course l’emporte en termes de dépense calorique. Très efficace!

Advenant que la vitesse de course soit très semblable à la vitesse de marche rapide, grâce à la plus grande facilité technique de la marche, cette activité peut bien souvent être maintenue plus longtemps. Ainsi, pour une vitesse de course et de marche semblable, mais d’une durée  et d’une distance plus grande à la marche, la dépense calorique est plus importante à la marche.  Toutefois, si la distance et la durée de l’activité ne sont pas prolongées, c’est encore une fois la course qui l’emporte.

Si ton objectif prioritaire est de te garder en santé:

Liberté de choix! Les deux activités aident au maintien d’une bonne santé. Si nous voulons diminuer les risques de blessures et ménager les articulations du bas du corps, la marche est à favoriser. Une marche de 30 minutes pratiquée cinq fois par semaine apporte déjà des bienfaits non négligeables. Il est également très intéressant de jumeler les deux activités, soit en courant et en marchant à des jours différents ou en alternant course et marche lors d’une même sortie. De cette manière, nous profitons des avantages des deux activités, sans tomber dans l’excès ou la lassitude de l’une ou de l’autre. Cette technique est d’autant plus excellente pour toute personne désirant s’initier progressivement à la course en continue.

Gardons en tête que nos activités sportives doivent toujours être stimulantes pour demeurer accrochés. Même si la course à pieds est très efficace, ce n’est pas tout le monde qui en est passionné. Si la difficulté ou le manque d’intérêt pour celle-ci nous limite dans notre pratique et nous pousse à l’abandon, il vaut mieux opter pour la marche et persévérer avec cette activité.

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Annick Gendron

Kinésiologue diplômée, elle transmet sa passion de l’activité physique au suivant. Ses outils? L’écriture, l’enseignement et l’entraînement.