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Recherche d’emploi : L’art de se créer de l’expérience

Par Annick Gendron – le dans Bien-être
Les études terminées, c’est le cœur léger qu’on apprécie le doux sentiment du devoir accompli. Notre bagage vide d’expérience de travail n’attend que le moment où il commencera à se remplir de connaissances, de compétences et de nouveaux défis. Plus motivés que jamais et prêts à entamer une des plus importantes périodes de notre vie, on entreprend les fameuses recherches d’emploi. Et on vit notre première déception... Expérience requise : 3 ans, 5 ans, 8 ans, 45 ans! Et c’est à ce moment-là qu’on réalise que, misère, ce ne sera pas le parcours post-études qu’on avait prévu. Comment aller de l’avant avec notre soi-disant «bagage vide»?

Voici deux parcours différents. Un candidat à l’emploi travaille depuis cinq ans dans la même entreprise, au même bureau, et pour qui ses tâches sont bien représentées par le jour de la marmotte. Dans les deux dernières années, un deuxième candidat au même emploi, pour sa part nouvellement diplômé, a travaillé au camp de jour de la ville, s’est impliqué bénévolement dans des événements d’envergure, a complété deux stages crédités et est parti deux mois seul pour visiter l’Europe. Ma question est la suivante : qui a le plus d’expérience? Notre manière traditionnelle de penser nous pousse à dire que les cinq années d’expérience en entreprise valent plus que les deux années. Mais ce n’est pas nécessairement ce qu’on a envie d’admettre. Ceci dit, il faut donc comprendre que ce que l’employeur veut dire par «expérience» est bien souvent «compétences», «qualités», voire «expériences de vie». On parle souvent de «soft skills».

L’employeur ne voit pas en vous un simple animateur de camp. Il voit quelqu’un de responsable, patient et expérimenté en gestion de groupe. Il ne voit pas qu’un simple voyageur. Il voit une personne autonome, fonceuse et débrouillarde. De cette manière, souvent sans même le savoir, nous remplissons certaines qualités requises pour l’emploi qui étaient recherchées via les années d’expérience. Notre bagage de finissant n’est donc pas tout à fait vide. Il a bien souvent un fond plus pesant qu’on peut le croire. On compte tout : stages, loisirs, intérêts, tout emploi et implication. Il suffit d’expliquer en quoi ces expériences vous ont été bénéfiques et en quoi elles vous aideront à combler les fonctions recherchées.

Agrémenter son bagage

Le fond n’est toutefois pas toujours suffisant à lui seul. Comment alors agrémenter notre bagage d’expériences personnelles valables aux yeux des employeurs? L’option suivante n’est certes pas très payante, mais elle n’est rien de moins que de l’expérience donnée. Vous l’aurez deviné, je parle de bénévolat. Nous avons d’innombrables événements d’envergure au Québec qui cherchent toujours des bénévoles pour combler des postes pour tous les goûts (Coupe Rogers, Grand prix de F1, Jeux du Québec, Festivals…) Par expérience personnelle, j’ai fait du bénévolat dans de grands événements sportifs qui m’ont permis d’être aux premières loges de ceux-ci et de rencontrer des personnes incroyables, dont, évidemment, des personnes ressources pour des emplois futurs. Résultat, mon CV comporte pratiquement une page complète d’implications bénévoles, alias d’expériences. Expériences données et mémorables! Notre bagage commence ainsi à prendre son pesant d’or.

Une autre façon de remplir son bagage est de montrer à quel point le domaine de l’emploi nous passionne. Pour ce faire, il faut chercher des opportunités d’approfondir nos connaissances en faisant de la formation continue : recherches personnelles, formations complémentaires, congrès, conférences… Les employeurs ne sont pas friands des «temps morts» au CV. Nous ne tombons pas en vacances éternelles de formation une fois les études terminées. Il faut demeurer à jour et profiter de ce «temps mort» post-études pour en apprendre davantage. De cette façon, vous avez plus d’expériences et un bagage beaucoup plus valorisé que n’importe quel autre candidat qui a procrastiné après l’obtention de son diplôme et pendant sa recherche d’emploi.

Et finalement, plus important que tout : il faut croire en nous! Tout en demeurant réaliste, il ne faut pas hésiter à appliquer pour des emplois pour lesquels nous ne sommes pas sûrs d’être à la hauteur. Il faut un début à tout et oui, le premier emploi de sa carrière, c’est inévitablement très stressant. Ne laissons pas ce stress nous fermer de belles portes. Allez, on prend notre courage ainsi que notre surprenant et riche bagage à deux mains, et on fonce!

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Annick Gendron

Kinésiologue diplômée, elle transmet sa passion de l’activité physique au suivant. Ses outils? L’écriture, l’enseignement et l’entraînement.