Se faire ghoster. Really?
«Je suis single, un peu comme le fromage Kraft, mais sans la couleur.»
Comme toute personne ayant ce statut, j’ai déjà vécu mon lot de shit happens avec le sexe opposé. Cependant, je pense que le ghosting est le summum. Tu annules notre rendez-vous parce que ton four est en feu (une heure avant qu’on se rende au resto), really? No problemo! Au moins, tu me donnes une bonne raison de m’acheter du Coppola Black Diamond et de prendre le temps de me taper la série complète de Mozart in the Jungle. Tu vois, au fond, t’es bon pour moi.
Cependant, si tu me ghosts, c’est vraiment une autre story. C’est plus du Coppola, mais du Jameson, pis du Jameson, c’est fort dans le gosier. J’angoisse pour vrai. Je me demande : «Est-ce que quelqu’un t’a kidnappé avec des bonbons? Est-ce que ton téléphone est tombé dans les eaux usées de Montréal? Est-ce que tu t’es enfui dans le Nord pour construire des igloos sans m’inviter? M’as-tu laissé tomber pour une date Tinder avec une duck face?» Sérieusement, c’est plus simple de m’avouer que je ne te plais pas (en d’autres termes, que je te fais peur parce que je suis tout simplement trop awesome pour toi).
Tu te fais ghoster si…
Tu lui envoies un SMS le lundi et que le vendredi tu es toujours sans nouvelles. Euh, allo ! À notre époque, tout le monde regarde son téléphone aux 2 secondes.
Tu lui écris sur Messenger, tu vois le check, mais la réponse, elle, non.
Tu l’appelles fréquemment, mais étrangement, tu tombes toujours sur son répondeur.
Il est constamment occupé lorsque vient le temps de souper avec toi, mais trouve l’occasion d’aller prendre une bière avec ses amis, d’aller au match du CH, d’aller au party de bureau et au 5 à 7 de ses amiEs (le «e» majuscule est important ici).
Tout son cercle d’amis, dont une de TES amies, est invité à un party où lui va, mais pas toi. Sorry cutie. 
Dans ce cas-là, j’ai vraiment juste un conseil à te donner : écoute (encore) He’s just not that into you et ghosts-le toi aussi!
